Le monde politique et économique traverse une profonde crise de foi. Foi en l’éthique, foi dans les dirigeants politiques, foi dans l’argent, foi dans les établissements bancaires… Inutiles de revenir sur l’affaire Cahuzac qui n’est qu’un symptôme de la dérive amorale de la finance. Comment en est-on arrivé là ? Quel rôle jouent les banques, intermédiaires, dans ce système ?
Etat des lieux des banques en France
Les Publications Agora viennent de publier un rapport édifiant, intitulé « Banques, vos vrais risques » qui dresse un état des lieux aussi affligeant qu’inquiétant sur nos banques françaises.
Premier constat : les banques ne se font plus confiance et ne se prêtent plus entre elles
Deuxième signe de défiance : la dette se « renationalise » dans certains pays de la zone euro.
Le rapport pose la question : qu’adviendra-t-il de votre banque et de votre épargne en cas d’insolvabilité de sa part ou si elle ne peut plus assurer de liquidités ?
Stress-tests, mécanismes de régulation… le rapport publié par les Publications Agora remet en question les moyens illusoires de mesurer et contrôler la fiabilité d’un établissement bancaire.
De son mode de fonctionnement à ses activités, le rapport établit bien pourquoi le risque systémique est inhérent à la banque et quels sont les risques réels encourus par votre épargne. Le mieux est de diversifier au maximum son panier d’épargne, en le distribuant dans des banques fiables.
Les banques ne jouent plus leur rôle
Rares sont les banques qui aujourd’hui ont conservé leur métier d’origine, à savoir conserver l’argent et faire crédit. Les premiers banquiers, les « trapeziens » en Italie (du grec ancien Τράπεζα, table) servaient d’agents de change en échangeant des billets pouvant vendre et acheter des pièces de monnaie. C’est en prêtant à crédit que les premiers financiers s’enrichissaient. L’avènement de la lettre de crédit leur permit de circuler sans se faire dépouiller de leurs pièces.
Alors qu’ils étaient pour la plupart joailliers, les banquiers conservaient l’or de leurs clients contre des lettres de change. C’est quand ils se mitent à revendre cet or à plusieurs personnes à la fois que furent créés les prêts avec intérêts et la recherche de profit effrénée.
A force de prêter la monnaie de leurs clients, l’argent spéculé ne repose que sur des promesses de remboursement et a fini par devenir une source d’endettement, jusqu’au niveau étatique. Car le volume d’emprunts en cours excède de plus en plus celui de l’argent en circulation pour les rembourser. Voilà comment naquit la banque sous sa forme actuelle.
La banque de plus en plus stigmatisée
L’institution bancaire n’est plus révérée comme il y a quelques années encore. Un article paru il y a un an dans Le Monde titrait « La confiance des Français envers les banques n’a jamais été aussi basse ». D’après une enquête réalisée par Harris interactive/Deloitte en décembre 2011, les banques ont désormais 3 fois plus de détracteurs que de promoteurs. Trois Français sur dix qui expriment leur défiance à l’égard d’un établissement sensé leur vendre de la confiance, c’est beaucoup, et les chiffres n’ont pas dû augmenter depuis…
Deux enquêtes réalisées par l’institut de sondage IFOP pour AuCOFFRE.com en février et novembre 2012 illustre bien cette baisse de confiance des Français dans les banques publiques, type La Banque Postale : 73% à 70% entre février et novembre. Dans les banques privées traditionnelles type Crédit Agricole, Société Générale, ils sont seulement 66%.
Une crise de confiance aiguisée par les mauvaises nouvelles comme l’annonce de 600 à 700 licenciements prévus par la Société Générale en France.
Une réputation écornée pas le scandale des comptes offshore
C’est encore le journal Le Monde qui annonçait le 5 avril dernier que certaines banques françaises telles le Crédit Agricole, BNP Paribas qui figuraient dans les « Offshores leaks » auraient « supervisé la création de très nombreuses sociétés offshore pour des clients recherchant la confidentialité et une fiscalité plus faible, dans les îles Vierges britanniques, dans les îles Samoa ou à Singapour, à la fin des années 1990 et tout au long des années 2000 ».
Des banques qui n’avaient pas besoin de ça en pleine crise de dette souveraine, en pleines tentatives du gouvernement pour « moraliser la politique », en pleine crise du pouvoir d’achat.
Dans sa note de blog « Crédit agricole, le bon sens très loin de chez vous », Samuel Gontier n’a d’ailleurs pas raté le dernier spot publicitaire pour la banque. « En fait, l’argent que vous nous confiez reste dans la région », explique le conseiller de l’établissement financier. Pas si sûr d’après la révélation des Offshores leaks !
Ce que la loi du 3 janvier 1973 a changé pour nos banques
Appelée loi Pompidou ou loi Rothschild, cette loi votée le 3 janvier 1973 serait en grande partie responsable de l’endettement de l’Etat.
Jusqu’en 1973, c’est l’Etat qui avait la prérogative de battre monnaie, par le biais de la Banque de France qui était une émanation de l’Etat. Celle-ci effectuait des prêts à hauteur de 1%.
A partir de la loi 1973, les banques privées sont devenues intermédiaires. La Banque de France prête aux banques privées à 1% qui prêtent à leur tour à l’Etat français à hauteur de 4%.
C’est cette étape intermédiaire qui a creusé le déficit d’une dette exponentielle qui n’était que de 800€ par Français en 1973 et de plu de 26 000€ en 2012. La dette de l’Etat atteint quant à elle 1800 milliards d’euros en 2011.
Pourquoi et comment cette loi a-t-elle été décidée ? Par d’anciens ploutocrates ayant travaillé pour de prestigieuses banques privées comme la banque Rothschild.
Solutions pour lutter contre la spoliation bancaire
L’or physique, dont vous êtes propriétaire, soit dans un coffre-fort personnel, soit par certificat dans un coffre externalisé est l’un des plus sûrs moyens de ne pas se faire déposséder de son épargne par la banque. La solution externalisée restant la plus raisonnable et la plus fiable car les cambriolages avec tentatives d’extorsion sont légion.
AuCOFFRE.com propose des solutions de garde externalisées en France et en Belgique, avec la même fiscalité et en Suisse, où l’or conservé ne relève en aucun cas de l’évasion fiscale, l’or n’étant pas considéré comme un produit financier. Il est tout à fait légal de détenir de l’or en Suisse. Considéré comme un bien meuble, il est imposé à la revente seulement s’il y a des plus-values.
Les VeraValor qui sont pour la plupart stockées dans des coffres en Suisse, hors circuit bancaire, ne sont pas concernées par l’imposition sur les plus-values si les cessions sont inférieures à 5000 €.